Dans la nuit du 3 au 4 avril 2017, à Paris, Sarah Halimi, une retraitée de 66 ans, ancienne directrice d’école maternelle, est battue à mort avant d’être défenestrée. Malgré des preuves flagrantes, il aura fallu près d’un an pour que la justice retienne le caractère antisémite de l’acte. Pire encore, ce crime a longtemps été occulté par les médias. Pourquoi ce silence ? Quelle est cette gêne pour nommer la nouvelle haine des Juifs en France ? D’où vient cette complaisance de la part de certains ?
Seize intellectuels ont décidé de se mobiliser pour dénoncer un véritable déni de réalité et réhabiliter la mémoire de Sarah Halimi. L’assassinat de Sarah Halimi autant que les crimes antijuifs commis en France depuis les années 2000, leur traitement médiatique et judiciaire, dessinent les contours d’un tournant idéologique particulièrement inquiétant.
Ces textes ici rassemblés tirent le signal d’alarme et appellent à une urgente prise de conscience. Car la violence dont sont victimes les Juifs est révélatrice d’une menace qui va bien au-delà de la seule communauté juive. Cette menace touche notre société, nos libertés et notre République.
Extrait, vidéo et références sur le site d’Albin Michel