Aumônerie du Doyenné d’Amboise (Amboise, Bléré, Château-Renault, Montlouis)
Dans le train du retour les élèves et leurs accompagnateurs ont réfléchi à toute leur démarche commencée en décembre 2013
7 décembre 2013 : Célébration de l’inauguration de la plaque « Place Lucien BESNARD »
Cérémonie émouvante, honneur d’y avoir assisté. Modestie de Lucien Besnard
23 avril 2014 : visite du Mémorial de la shoah
Le guide a su faire passer et comprendre tout ce qui est vraiment essentiel dans le déroulement et les principes de la shoah. Bonne introduction au travail sur l’émission pour le train
27 avril 2014 : célébration des déportés à Amboise
Célébration forte, émouvante, nous avons eu un vrai contact avec les anciens combattants, qui nous ont accueillis et félicités pour notre participation.
10 Mai 2014 :Rencontre avec Lucien Besnard, son témoignage.
Témoignage touchant, d’un homme impressionnant de modestie, mais aussi parce que L B est resté très marqué par des événements qui ont eu lieu il y très longtemps
Audition du témoignage de Karol PILA
Touchés par ses paroles, son témoignage, par la force de la manière de dire et sa voix qui dit tous ses sentiments. Force à réfléchir sur les conditions des Juifs pendant la guerre. Le texte apporte un sens à notre travail et encore plus au voyage même
27 août, 18 et 22 octobre 2014 :journées de préparation de l’émission
Elles nous ont permis d’entrer vraiment dans le sujet, par des échanges où chacun apporte ce qu’il est dans la réflexion, de nous l’approprier, de comprendre le sens de ce que nous faisions en préparant l’émission. Très conviviales, ces journées ont permis de souder le groupe, de partager les impressions et les appréhensions quant au Train de la mémoire. Nous avons réalisé un travail collectif, avec l’apport de chaque sensibilité
7 novembre 2014 :présentation de votre émission aux autres lycéens.
Très utile pour régler les derniers détails, s’apercevoir que le travail collectif était de qualité, et donner confiance.
16/20 novembre : Le voyage en train
Voyage un peu long, mais c’était nécessaire. Cela a permis d’écouter les émissions des autres sur des sujets de nature et d’intérêt variés ; de rencontrer d’autres jeunes différents mais tournés vers les mêmes questionnements. Très fiers de l’intérêt suscité par notre émission et des commentaires et félicitations reçus, des jeunes comme des adultes. Ambiance très conviviale, qui aide à approcher l’expérience à l’aller, et à mieux comprendre le sens au retour, ainsi qu’à revenir à la vie quotidienne.
La visite des lieux :
- De la visite de Birkenau, c’est surtout l’immensité du lieu et de ce qui s’y est passé, dans la réalité de l’horreur, et le caractère d’ « usine de mort ». L’intelligence des humains mise au service du négatif fait beaucoup réfléchir
- La cérémonie des noms, sous une pluie froide et un ciel gris, était saisissante.
- Moins impressionnés qu’ils imaginaient, ils mettent cela sur le compte de la préparation.
- Auschwitz 1, en tirant sur la corde de l’émotion (photos, dessins, objets,…), a permis une forme de représentation de l’horreur. En particulier, ce n’est pas 1,3 millions de victimes, mais un million trois cent mille fois une vie détruite.
«Autant de feuilles tombées que d’hommes morts dans ce camp »
La rencontre avec le concret des vestiges donne une consistance au savoir intellectuel appris et à la réflexion.
« Je pense que la réalité de la chose devait s’élever au moins une fois devant mes yeux pour que l’indicible s’exprime à travers le concret »